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Photo du rédacteurNathalie Giraud Desforges

La Maison Oubliée – 4ème partie

L’homme avait été conduit, sous bonne garde, dans les profondeurs du monastère, descendant, peu à peu, dans les entrailles, les sous-sols du bâtiment. La pièce voûtée et basse de plafond était faiblement éclairée. Les parois de pierres, suintantes d’humidités, le sol pavé de dalles disjointes, témoignaient d’un passé obscure , d’une histoire ancienne. Le lieu ressemblait plus à une cave, une cellule, un cachot. 2 flambeaux projetaient aux murs leur ombres vacillantes. La nuit était avancée. Dorian, nu, gisait sur le dos, chevilles et poignets entravés, bras et jambes écartés, membres étroitement liés. Étendu sur une table en bois, il portait Un collier de soumission autour du cou, Un anneau de métal enserrait la base de ses testicules, une bague en acier à son pénis. Un string lanières en cuir, muni de rivets, lui enserrait la taille, passant entre ses cuisses.

De part et d’autre, à son chevet, Se faisant face, 2 femmes, appartenant à un ordre mineur du couvent, semblaient le veiller, attentives au bon déroulement de l’expérience,la progression de la douleur mélangée au plaisir. Elles étaient nues à l’exception d’un string en latex de couleur noir. Une chaînette d’acier munie de pinces à seins, ornait leurs poitrines, des poids y étaient suspendus. Entre leurs mains fines et délicates, chacune tenait un boîtier. Des électrodes étaient fixés aux parties génitales du supplicié. Son gland, son pénis en érection, ses bourses et son intimité la plus secrète, faisaient l’objet de toute les attentions. Les impulsions électriques combinées des 2 appareils,avaient plongé l’homme dans un état proche de la transe. Torpeur. aiguillons, morsures de l’électricité, Les ondes successives enveloppaient son bas ventre, se propageant, montant et descendant le long de son sexe, de ses testicules. Son anus palpitait au rythme de la vague. Il avait perdu pied, oublié le réel. Il chevauchait le plaisir dans une illumination de tous ses sens. Une volupté formidable l’inondait, le terrassait, le laissant comme hébété, La délicieuse et implacable vibration courrait le long de ses cuisses, prenant possession du bas de son dos. Son œillet irradiait à tout son corps un vertige délicieux. Cela partait, par instants,, du gland, puis, embrasant le pénis et les bourses. Alors le périnée absorbait les sensations et les redistribuaient, démultipliés à tous ses sens. Son anneau de chair se contractait, se dilatait dans un galops, un rythme effréné. Son membre, tendu à l’extrême, était animé de secousses brèves, il se cabrait, se soulevait, de manière saccadée, désordonnée . Tel un fruit trop mûr, gorgé, saturé de suc, une sève, un liquide translucide s’écoulait de son gland, fendu prêt à éclater . Délicieuse sensation de mouiller ainsi. Dorian était dans un état second, tout son corps vibrait. Chaque parcelle de sa peau, le feu du plaisir courrait dans tous ses membres. Une onde électrique plus soutenu le faisait sursauter, lui arrachant de petits cris, des râles, des gémissements. Il était de plus en plus humide. Il avait uriné, lors d’une secousse électrique plus forte, arrosant la table, éclaboussant les 2 assistantes. S’inondant de son propre liquide chaud et odorante, il en avait éprouvé une gêne et une joie sauvage. Mélange d’un interdit transgressé et de quelque chose d’animale. Cette manifestation soudaine l’avait transporté vers de nouvelles voluptés encore inconnues. Les coups de dents de l’électricité le mettaient à son comble, lui infligeant une stupéfiante et délicieuse torture. Une mâchoire implacable s’était refermée sur son sexe. Le voile du passé se déchirait, une mémoire remontait.

Dorian vit les 2 assistantes se pencher au-dessus de lui. Il pouvait sentir leur excitation. Entre-jambes souillés d’humidité. Elles le détachèrent puis, fixant une longue laisse à l’anneau des testicules, il fut conduit à travers de longs couloirs vers la grande salle du chapitre. comme en état d’ivresse, il se mouvait chancelant d’une démarche mal assurée. La torture qu’il venait de subir conjuguée avec la découverte des sommets de plaisir et de volupté, l’avaient plongé dans un abîme de sensations. Il était comme absent à lui-même.

Ils entrèrent dans la grande salle. Le mur du fond en était occupé par une cheminée dans laquelle brûlait un grand feu. De part et d’autre de l’espace, des piliers munis de lourds anneaux. les 2 assistantes le lièrent étroitement, jambes et bras en croix. Des bracelets de métal se refermèrent,autour de ses poignets et chevilles. Prisonnier, écartelé, il attendait. Une sanction, une punition sans doute, allait suivre car cela faisait certainement partie des épreuves initiatiques. Le chapitre devait s’assurer qu’il était digne et apte à recevoir la distinction, le droit d’intégrer la communauté. En outre, il avait manqué à la règle en répandant son liquide intime sur les corps de des 2 formatrices. Toutefois, il avait cru distinguer à ce moment précis,, avec surprise et délectation,qu’elles avaient accueilli cette manifestation , avec tous les signes du plaisir. ————————————-

Il sentit soudain sur son gland une nouvelle et délicieuse sensation. Rouvrant les yeux, il découvrit un homme nu face à lui. Son pénis en érection venant se coller au sien. L’apparition, le contact de ce gland, sur le sien, le plongeait dans un nouvel océan de volupté. Entravé, il subissait cette nouvelle caresse sentant dans son intimité la plus secrète, un appel, une envie irrésistible d’être pris, empalé par un membre vivant et dur. En écho à ses pensées, il reçu, tel un esclave, une volée de coups sur les fesses. La présence de ce corps d’homme nu relié à lui par le gland l’enivrait, lui, devenu homme objet. Une main avait fait couler sur les 2 pénis de la cire tiède jusqu’aux testicules, puis, un étui en cuir, un fourreau avait été placé, unissant les 2 membres tendus prêts à rompre. Des poids avaient été fixé à l’anneau des bourses, une pression délicieuse, attisant, augmentant le plaisir. Les testicules des 2 hommes se touchaient, un nouveau palier dans l’excitation. Alors son anus fut enfin pénétré, un orgasme fulgurant le submergea. le voile, jusqu’ici, encore opaque se déchira. La lumière fut, , Dorian était le prieur du monastère, le grand maître de l’ordre.

Dorian

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