Au niveau médical, le vaginisme se manifeste par un spasme involontaire des muscles du plancher pelvien, formant ainsi une infranchissable frontière de la musculature pelvienne … C’est ainsi que je reçois à mon cabinet de sexologie des femmes en individuel ou venant en couple
Le vaginisme : une peur panique de la perforation
Le vaginisme est un trouble sexuel assez fréquent, souvent ignoré et longtemps supporté par le couple, avec un stoïcisme surprenant. Au niveau médical, le vaginisme se manifeste par un spasme involontaire du vagin, formant ainsi une infranchissable frontière de la musculature pelvienne.
Ce trouble sexuel met en scène des symptômes regroupés sous le sigle des « 3 P » : Peur Panique de la Perforation.
Elle retentit aussi sur la sexualité masculine, en empêchant entre autres toute procréation. La femme qui "souffre" de vaginisme quand elle désire ardemment la pénétration et ne le peut pas (dans le désir d'enfant par exemple) se caractérise par un schéma corporel perturbé où le "creux" du vagin n'est pas conscientisé, voire n'existe pas, alors que la majorité des petites filles (et des femmes) sont conscientes de ce creux.
Quand l’idée même de la pénétration est impossible
L’idée de pénétration est pour elle impossible. Tout l’accompagnement va consister à l’aider à prendre conscience qu’elle est creuse. Ce symptôme est due essentiellement à une éducation trop stricte, orientée vers le mythe de la virginité.
Derrière des bilans pour dyspareunies (douleurs à la pénétration), se cachent parfois un vrai vaginisme. De même qu’une dyspareunie peut favoriser un vaginisme secondaire, programmé par trop de douleurs.
Sextoys et vaginisme
Par contre, le ou la sexologue peut proposer l’emploi d’un vibromasseur pour réveiller les sens, surtout lorsqu’un manque de plaisir vient compliquer la situation. Un stade important qui doit être franchi, si possible, est l’introduction de son doigt dans le vagin pour prendre conscience de son creux. Il est important que la femme puisse se toucher, rencontrer sa propre intimité avant d’être touchée par son ou sa partenaire. Elle peut éventuellement dans le cadre de cette approche utiliser un olisbos dans un premier temps de petite taille, puis d’une taille supérieure, aussi appelé “dilatateurs vaginaux“.
Dans la prise en charge du vaginisme, il est important d’accompagner le couple, de dédramatiser la situation.
Cela ouvre un champ très grand, gratifiant, qui va permettre au couple d’avancer.
Le choix du sextoy vibrant ou non, en couple est rassurant sur son utilisation future, le choix de la matière, de la forme et des couleurs voire des accessoires permettra un début de dialogue entre le couple sans passage à l’acte.
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Atteinte de vaginisme primaire, je dois dire que votre article me choque et j'éprouve de nombreux points de désaccord avec vous. D'abord, il est plus juste de parler d'angoisse de pénétration que de perforation. Ensuite, la vaginisme est une contraction involontaire des muscles qui entourent le vagin et non "des spasmes". Enfin, parler de "femme vaginique" est dégradant, parleriez-vous de "femme cancéreuse" ? Il est primordial que les termes que vous employez soient choisis et mesurés car ils vont faire écho longtemps chez vos patient.e.s.
Aussi, à toutes les femmes qui effectuent leurs recherches sur le vaginisme et qui malheureusement tomberaient sur cet article : vous pouvez être atteinte de ce trouble (qui n'est pas une maladie, et qui se…