Mon fils : Maman, ouh quelles sont grosses tes fesses ! Il a 7 ans et demi, forcément il n’a pas encore appris la politesse. Et je vous vois déjà venir gros comme un camion, me rajouter que la vérité sort de la bouche des enfants.
Moi : Ah oui, tu trouves ? (rictus, sourire) Mais elles sont proportionnées à ma taille et moi je les aime bien comme ça.
Son frère : (il a 10 ans) Maman, t’es belle.
Du coup, j’ai repensé à ce papier de Libé, paru en août je crois, qui causait de “Rumpology“. Hein, de quoi qu’y causait ton papier ? Rumpo… ben oui (haussement d’épaules), de rumpologie, de croupes, de fesses, de culs, de derrières. Même que c’est la mère de Sylvestre Stallone qui pratique cet ancestral art divinatoire. Lire l’avenir dans les creux et les bosses des fesses. Votre vécu sur votre cul ! Fortiche la dame.
Forcément, pour pouvoir lire il faut envoyer la photo de son derrière, en 800 pixels de large, et payer. Ben ouais, payer, tu crois pas qu’elle divine pour rien. Mais vous, vous pouvez mater quelques postérieurs réputés célèbres (enfin c’est la dame qui le dit), for free. Si, si, je vous assure, des trous du cul pour gratos. Bon évidemment, les noms sont masqués, on sait juste qu’il s’agira d’un fessier de golden boy ou d’une princesse arabe, d’un american gigolo et d’une star de ciné.
En fait, pour en revenir aux deux amours de ma vie, ils m’ont permis de repenser à l’image que nous renvoyons, celle que nous “devons” accepter et qui n’est pas toujours/souvent (cochez….) celle que nous voudrions donner, que la société nous impose (vive les anorexiques, les maigres et les osseuses qui crèvent de faim, quoique, on en revienne un peu…). Telles grosses fesses aimeraient tant être un petit derrière, tel petit cul plat se rêve fesses de black.
Aimez-vous que diable, aimez-vous. Et aimez être aimé(e).
Voilà tout ce que je voulais vous dire ce soir, en repensant à la phrase défnitive de mes deux kids.
Et puis aussi cela : mon Homme adore mes grosses fesses et ça, c’est du prozac gratos pour le restant de mes jours.
Photo crédit : Linda Alaniz
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