Jeu de Plume, Une Histoire Erotique écrite par Dorian
Son corps tout entier vibrait sous la caresse du plumeau. Elle était nue, totalement livrée et offerte aux caprices de cette main qui la faisait gémir. Des frissons d’une sensualité jusque là inconnue, parcouraient sa peau par vagues successives. Son visage d’abord avait été effleuré, caressé par la surprenante douceur des plumes, s’attardant sur sa bouche, son nez, ses joues, ses paupières closes. Une grande volupté s’emparait d’elle, le plumeau se déplaçant peu à peu sur le cou, remontant vers les oreilles, avant de venir se nicher au creux des épaules,et le long des bras. Elle en avait la chair de poule, Elle était à fleur de peau. L’autre la devinait. Cette main que parfois, elle sentait un instant sur son corps, la douceur d’un épiderme lisse, était comme la promesse future d’une étreinte. Le plumeau venait d’atteindre ses seins d’adolescente, petits et fermes. Sa respiration s’était subitement modifiée, plus courte, plus saccadée. Attentive et tendue, Delphine suivait la progression, du plaisir, accompagnant la sensation. La caresse parfois s’arrêtait suspendant un bref instant l’exploration, exacerbant son désir. Ses pointes de seins durcies se dressaient, érigées, dans un état d’excitation qui la faisait frémir, frissonner, trembler presque. Sa poitrine avait été longuement et savamment parcourue, avec insistance, avant de reprendre la descente vers son ventre, ses hanches, son bas ventre. Elle n’attendait plus que cela, ne voulait plus que cela. La main en décidait autrement, choisissant le chemin et le moment. Elle était au supplice. L’expérience était unique, la découverte totale.
L’humidité avait gagné son entre jambe, encore dissimulée sous sa jeune toison bouclée. Les plumes semblaient lire dans ses pensées, elles venaient de passer juste à la lisière de son sexe. Pour la première fois, le contact délicat d’une main fine, lui ouvrit délicieusement les cuisses, découvrant son pubis. Ses jambes ainsi que la plante de ses pieds furent également soumis aux mêmes tourments tandis qu’elle croyait sentir, un doigt léger glisser le long de sa fente. Spontanément, afin d’aller au devant des caresses, elle s’était offerte davantage, pliant ses genoux et les écartant, jambes fléchies. Le plumeau alors s’était emparer entièrement de son intimité, jouant avec les plis, les lèvres de sa jeune vulve. Une vague, vertige de douceur, montait et refluait en elle, l’envahissait, l’emportait,, lui infligeant une déferlante de plaisir. La main experte, à présent, maintenait écartées les 2 globes de ses fesses tandis que les plumes jouaient avec son œillet. Delphine au comble de l’excitation, gémissait, haletait de plus bel, son sexe se couvrait d’écume. Un doigt suivait son chemin creux, le sentier des délices, du haut de la fente, de son bouton jusqu’à l’entrée la plus secrète.
Alors, la chaude et troublante voix de Lucie, sa jeune tante, lui chuchota à l’oreille : – Ouvres les yeux Delphine, regarde-moi –
Dorian
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